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L’andropause Chez L’homme : Causes, Symptômes et Traitements

L’andropause Chez L’homme : Causes, Symptômes et Traitements
Selon les études récentes, les traitements actuels – injections sous-cutanées hebdomadaires, gel ou crème de testostérone – montrent des effets bénéfiques modestes tout en comportant des risques non négligeables. «Ces traitements ne doivent pas être prescrits systématiquement», rappelle l’endocrinologue, qui s’inquiète de la banalisation de l’usage de testostérone, tout particulièrement chez les jeunes. «Notre plus grande préoccupation, ce sont les jeunes hommes qui prennent de la testostérone pour s’entraîner, avoir de la barbe et de gros muscles!
Avec l’âge, certains hommes connaissent une diminution de la production de testostérone. Appelée andropause ou « ménopause de l’homme », cette baisse graduelle du niveau de testostérone est normale, mais encore très peu connue. Elle s’accompagne parfois de symptômes pouvant bouleverser le quotidien de certains hommes. Perte d’énergie, troubles érectiles, dépression… il est tout à fait possible de prévenir et d’améliorer ces symptômes. Lorsqu’il s’agit de maintenir une santé optimale et d’améliorer sa qualité de vie, la testostérone joue un rôle essentiel, notamment chez les hommes. Cependant, avec l’âge, la production de testostérone tend à diminuer, ce qui peut entraîner divers problèmes de santé et de bien-être.
La baisse de sécrétion de la testostérone a lieu au niveau des testicules, et plus particulièrement des cellules de Leydig, qui assurent la sécrétion de 95 % de la testostérone. Ce phénomène entraîne une augmentation de la sécrétion de l’hormone lutéinisante, sécrétée par l’hypophyse. L’hormone lutéinisante stimule les cellules de Leydig pour compenser la baisse des androgènes. Mais les cellules de Leydig peuvent devenir moins sensibles à la stimulation de l’hormone lutéinisante. Il est crucial de consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes de l’andropause. Un diagnostic précoce permet une prise en charge adaptée et efficace.
Toutefois, ces molécules comportent des risques d’effets secondaires importants et leur usage doit rester exceptionnel, sous étroite surveillance médicale. Le traitement hormonal substitutif, également appelé THS, est l’approche la plus directe pour contrer la baisse de testostérone liée à l’andropause. Il consiste à apporter de la testostérone de façon exogène pour compenser la diminution de la production naturelle par les testicules. Les conséquences de cette baisse de testostérone sont variables d’un homme à l’autre. Certains traversent cette période de changement hormonal sans symptômes majeurs. D’autres présentent au contraire des troubles plus ou moins handicapants, sur les plans physique et psychologique.
Il faut également veiller à réduire les facteurs de risques de la maladie comme l’alcoolémie ou l’obésité. Généralement, les patients consultent en raison d’une baisse de la libido, des performances sexuelles ou en cas de troubles de l’érection. Attention, ces signes ne sont pas toujours les témoins de l’andropause mais sont fréquents avec l’âge. S’il n’y a pas de baisse hormonale, la prescription de certains médicaments améliorant la fonction érectile comme citrate de sildénafil ou Viagra est souvent suffisante. Maintenant si l’homme est en bonne santé, on peut essayer un traitement court à la testostérone pour rebooster sa libido et ses érections.
La consommation de tabac et d’alcool participe à la réduction des taux de testostérone, en plus d’être des facteurs favorisant les troubles érectiles. Mieux gérer son stress et son anxiété via des techniques de relaxation (ou le sport) participe à l’amélioration du bien-être et à un métabolisme hormonal optimal. L’andropause se définit comme la diminution de la production de testostérone chez l’homme. On estime que 2,1% des hommes souffriraient d’andropause, et ce chiffre varierait en fonction de l’âge. Afin de mieux comprendre cet état de santé pouvant survenir chez l’homme, il faut connaître son origine, ses symptômes, ses signes et comment vivre avec l’andropause une fois celle-ci bien installée. Chez les hommes, la capacité de reproduction n’est pas stoppée alors que chez la femme, la ménopause induit un arrêt complet de la reproduction.
Certaines plantes sont réputées pour booster le désir sexuel, comme le ginseng, le gingembre ou le fenugrec, bien que leur efficacité manque de preuve scientifique. En fonction des symptômes rencontrés, il est conseillé de demander conseil à son médecin, à un naturopathe certifié en aromathérapie ou à un phytothérapeute. – Qu’est-ce que l’andropause et comment se manifeste cette ménopause masculine ? Des suppléments naturels comme le zinc et la vitamine D peuvent aider à soutenir la production de testostérone. Un soutien psychologique peut être bénéfique pour gérer les aspects émotionnels de l’andropause. Le déclin de la production hormonale est lié à l’âge et rien ne permet donc de prévenir la survenue de l’andropause. « Il s’agit surtout de diagnostiquer rapidement l’andropause », indique le docteur.
Les troubles du sommeil sont également fréquents, avec des difficultés d’endormissement ou des réveils nocturnes. Environ 30% des hommes en andropause rapportent des problèmes de sommeil. Les bouffées de chaleur, bien que moins intenses que chez les injections de testostérone peuvent-elles provoquer de l’anxiété ? femmes ménopausées, touchent près de 10% des hommes concernés. Elle préfère ainsi parler d’«hypogonadisme acquis de l’homme vieillissant», un terme moins accrocheur, certes, mais plus fidèle à la réalité médicale. L’erreur la plus commune revient à attribuer de façon systématique la baisse de testostérone au vieillissement, alors que deux pour cent des cas d’hypogonadisme sont liés uniquement à l’âge.
L’avenir pourrait voir l’émergence de nouvelles approches thérapeutiques, offrant aux hommes des solutions toujours plus adaptées pour traverser cette étape de vie sereinement. En effet, il fait écho à tort à celui de la ménopause alors que le processus de l’andropause n’est pas universel et est également plus lent. « On préférera parler de syndrome de déficit de testostérone lié à l’âge », explique le Pr Stéphane Droupy, chef du service Urologie, Andrologie, Sexologie du CHU de Nîmes. Ces changements de mode de vie sont indispensables mais pas toujours suffisants pour contrer tous les effets de la baisse de testostérone.